L’Oisans, terre de trésors, terre de rencontres Les macles de grande taille de La Gardette, sont des cristaux d’une pureté incomparable dont l’origine remonte aux débuts des temps. On dit que la renommée de cette pierre fit le tour du Royaume et devait orner un magnifique lustre du Château de Versailles, en offrande au roi Louis XVI. Le commanditaire le Sieur Culet de l’Armentier, fils du gouverneur de la Garde devait, avec ses associés, offrir ce présent pour orner le château. Son voyage fut stoppé net par la révolution. De tout temps, les hommes ont aimé cette terre, attirés par son grandiose paysage et peut-être par les trésors de son sous-sol. Cette terre aux vallées fertiles, au climat changeant, aux coutumes diverses d’une vallée ou d’un village à l’autre. Jules César avec ses légions, traçait déjà le chemin des romains dans la pierre de Rochetaillée, en bordure du lac Saint-Laurent qui occupait la vallée avant la plaine fertile d’aujourd’hui. Une bergère qui gardait ses chèvres, découvrait des minerais d’argent dans un éboulis. En voisin, sur la route Napoléon, l’empereur rentrant de son exil aurait pu faire un détour pour voir les trésors enfouis dans les montagnes de l’Oisans. Il en avait, lui aussi, en son époque organisé la prospection. Et Bernard Hinault, ami de l’Oisans, vainqueur de l’Alpe d’Huez et organisateur du dernier tour de France, a certainement dû apprécier la richesse et la beauté des minéraux et des mines de l’Oisans. Hiver comme été, un brassage de populations, d’abord de toutes les régions de France puis d’Europe avec les allemands, les anglais, les belges, les espagnols, les italiens, les luxembourgeois, les portugais, les suisses et maintenant du reste du monde, américains, brésiliens, australiens ou russes, attirés par le ski, la montagne, le vélo, ses cols, ses célèbres 21 virages et bien évidemment… les minéraux.